« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer »…j’attends mon tour

Je broie du noir…

Dans quel  état d’esprit doit-on se trouver après avoir envoyé plus de quatre cents mails  (plus d’une centaine de mails seulement pour le mois de septembre) en candidatures spontanées sans compter les réponses aux offres d’emploi relatives au domaine de ses compétences ?

Je ne comprends vraiment rien à rien, j’ai un Master 2 en “audit et contrôle des entreprises internationales” et lorsque je postule, certains cabinets d’audit ou certaines entreprises me répondent en disant que “je ne corresponds pas au profil qu’ils recherchent”.

quel diplôme dois-je donc posséder?

N’est-ce pas tout simplement parce que je n’ai pas fait une école de commerce ou tout simplement parce que je ne dispose pas d’un réseau social solide?. Vous allez  me rappeler que le contexte économique actuel favorise cette situation (crise).
Concernant le réseau social, le sociologue Pierre Bourdieu avait raison lorsqu’il disait que pour réussir, on a besoin de détenir trois capitaux:

le capital culturel
le capital social (le réseau)
le capital économique

J’ai été stupide de croire qu’en acquérant un capital culturel par les études (n’étant pas issue d’une famille bourgeoise), je pourrai “facilement” obtenir un capital économique grâce à un travail dans le domaine de mes rêves.  Mais hélas, je me rends compte que c’est un vrai parcours du combattant pour des jeunes diplômés (Français ou pas) ne détenant pas de réseau social ou étant issus de la diversité, de décrocher un “vrai” premier job.

Mais Où est donc passée l’égalité des chances tant prônée par l’éducation  nationale? Je constate que cette soit-disant égalité  s’instaure petit à petit dans le milieu scolaire (des banlieusards qui vont à sciences PO…) et qu’elle est quasi inexistante dans le monde de l’entreprise. Des jeunes comme moi se trouvent “contraints” de passer par des associations ayant pour but de favoriser l’insertion professionnelle pour décrocher un emploi.

Concernant le favoritisme des étudiants issus des écoles de commerces (surtout des parisiennes) par les employeurs  par rapport aux étudiants issus des IAE (formations universitaires), je reste sans voix face à  cette injustice.

En effet, que possède de plus un étudiant d’école de commerce lorsqu’en apparence les programmes d’études et les modalités de formation ( travail en équipe, stages entreprises…)  sont similaires entre un Master Audit dans un IAE et le Master “Audit et conseil” de l’;école HEC ?

Peut-être dira t-on que l’étudiant d’école a le goût pour la compétition, les challenges, qu’;il a le sens des affaires, des relations humaines, qu’il est plus intelligent, qu’il a appris à travailler en équipe  que ses profs sont très compétents…

Et moi je dirai qu’un étudiant issu d’une formation universitaire a acquis toutes ces qualités la également. En effet, de ma première année universitaire à l’IUT à ma cinquième année à L’IAE, on nous a appris a relever les challenges, à travailler en équipe, à avoir le sens des relations, à se familiariser au monde de l’entreprise à travers les différents stages effectués pendant chaque année d’études. De plus, comme pour les écoles de commerce, notre corps enseignant a été constitué de professeurs de renommée (les mêmes qui se retrouvent à enseigner dans les écoles de commerce) et de professionnels compétents (associés d’un BIG Four dispensant des cours d’audit dans un IAE).

J’ai pensé aux éléments qui peuvent faciliter mon insertion professionnelle et pour cela, j’essaie de me constituer un réseau professionnel et social(étant inscrite sur viadéo), je rencontre également les associations qui aident les jeunes à décrocher un job.  J’envisage même de prendre un emprunt pour financer une année d’étude dans une parisienne compte tenu du fait que les employeurs tissent des liens de partenariat avec ce genre d’ école et que les étudiants ont quasiment leur place assurée auprès de ces mêmes employeurs.

16 novembre, 2009 à 20:29


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